La valse à 5 temps

La valse à trois temps, je connaissais depuis ma plus tendre enfance. Enfin, tendre… depuis que je pris plaisir à tenir une taille féminine en musique.

À l’heure du Pastis, la valse résistait et le passo aussi vu la proximité de la péninsule hispanique et de son art crétin, appelé corrida, qui consistait à tuer un taureau dans une arène dans un raffinement de cruauté, mais avec style et distinction.

Nous, les ados, regardions avec condescendance les femmes danser ensemble, pendant que leurs maris se noyaient dans une soupe de pastis. Mais certaines nous entraînaient sur la piste pour nous faire valser, histoire de se faire écraser les arpions. Au fil des années, la valse à trois temps est entrée dans mon cerveau pour ne plus me quitter même sans pratiquer jusqu’à l’âge de 60 ans où j’écumais les bals folk aux quatre coins de France.

Certains néoruraux soixante-huitards avaient collecté minutieusement les musiques et paroles de certaines danses pour faire revivre ces bals. Aujourd’hui, il ne se passe pas un week-end sans balèti, pas un mois d’été sans festivals de danses traditionnelles. Pas folklorique pour autant, la faune qui fait bastringues là est habillée comme toi et moi.

Peu à peu, j’ai appris toutes les danses usuelles qui ont cours dans ces manifestations, du cercle circassien aux bourrées, des andros en passant par les gavottes, de la mazurka à la scottish en passant par la Polka.

Mais, mais, mais… il y en ait une qui me résista longtemps, va savoir pourquoi, c’est la valse à 5 temps.

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