Éducation sentiment’bal

Un grand père adepte de balfolk explique à son petit fils les subtilités de cet art et sa place dans la relation entre hommes et femmes.

C’est un peu semblable dans toutes les danses en couple. Si le hasard se presse au détour d’un regard ou d’un sourire en bord de piste, c’est souvent le bon danseur qu’espère la cavalière. Pour peu que cette dernière soit prestement découverte et que les musiciens s’offrent quelques minutes de répits pour ré accorder leur instrument ou pour faire un commentaire sur la chanson qui va suivre. On se prend la main dans l’attente de l’intro qui tarde, on lui prend la taille dans l’imminence de la musique qui ne saurait traîner, elle pose ses doigts sur ton épaule dans la perspective des premières notes… Qui ne viennent pas !

Et là, tu es dans un « entre-deux » étrange. L’étreinte singulière et apaisée de deux inconnus de sexe opposé. Tu attends l’air de rien, mais l’air se fait attendre. Si cet instant s’éternise, parfois ni l’un ni l’autre ne le rompt. On parle, on rit, on plaisante, mais on ne se lâche pas.

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