COVID

COVID

C’est tout de même un truc terrible ce virus, non ?

Faut qu’il en ait dans la capside pour te faire trembler en quelques mois tous ces cerveaux de Sapiens. Quand on pense que l’homme a été la seule bestiole capable d’inventer la roue, le sabre, le goupillon et le fil à couper le beurre. C’est dire !

Terrible ce « covid 19 », même pas pourvu d’un cerveau, même pas pourvu d’une cellule, même pas pourvu d’un métabolisme, et pourtant sans bruit, sans chair, sans bras, sans main, sans intelligence, il te fauche des milliers de vies. Faut l’faire !

En clair, il n’est pas humain, ce machin, il n’est même pas vivant. Un rocher tue quand tu le prends sur la gueule, mais seulement toi ou une poignée de nos semblables et si inerte et fat, il ne peut rebondir et tuer encore.

Covid ultramicroscopique et plus léger que l’air, balayera des centaines de milliers d’existences.

Pourtant, ce virus insignifiant, n’est même pas capable de se reproduire seul, le con ! il en est à coloniser tes propres cellules pour les mettre à son service et se multiplier. Un microbe a au moins le génie de résister aux antibiotiques les plus sophistiqués, l’élégance de tartiner ta plaie de pu et de te faire hurler de douleur pour un phlegmon bien dégueulasse.

Le Corona non. Il te fait tousser un peu et sévit tapi dans l’ombre pour frapper lâchement les plus faibles.

Mieux, une savonnette le lessive en moins de deux !

Corona ! tu n’es qu’une lavette.

Harr ! c’est rien ce truc ! Simplement un bidule à qui notre intelligence, sitôt découvert pour le différencier des autres infiniment rien, lui a donné le nom COVID-19. Un magma de molécules agglomérées et d’acides aminés que nos microscopes électroniques visualisent comme une boule hérissée de champignons ridicules.

Et il tue à la pelle des milliers d’intelligences de son pandémique fléau.

Des millions de vieux et d’êtres fragiles, même pas par vice. Non même pas…

Plus il tue, plus il perd de sa capacité de nuisance, car il est dépendant du talent de nos cellules pour se multiplier. Des cellules mortes ne lui servent à rien, et pourtant il zigouille, et pourtant il est déjà mort avant d’exister. Il anéantit le vivant pour engendrer ses semblables sans vie.

Un absurde et tragique destin au service de l’effroyable réalité d’une épidémie, et l’on voudrait nous faire croire que Dieu existe pour imaginer un si pitoyable et puéril scénario de morts vivants…

Non, mais allô ! Quoi ! comme aurait dit Nabilla ou Hanouna.

Quand il n’a plus rien à occire, il disparaît ou mute pour frapper en hivers quelques reliquats vivaces. Après la pandémie, le rien plonge alors dans l’insignifiance pour des siècles.

Un peu comme quelque chose, qui détruirait ce qui le protège. Un truc assez con pour piétiner l’herbe qui le nourrit !

Un peu comme…

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